Les JO de Paris s’achà¨vent. Lorsque nous évoquons les Jeux Olympiques, nous pensons à des épreuves bien connues comme la course à pied, la natation et la gymnastique. Et puis, qu’est-ce qui rapproche le footballeur, le tennisman, l’alpiniste et le navigateur hauturier ? Simplement le fait d’exercer une activité physique ? Ou bien encore des valeurs, comme par exemple l’esprit d’équipe, le respect de l’adversaire ou l’expérience du fameux dépassement de soi dans l’effort ? Je crois que par-delà la variété des discours sur le sport, celui-ci possà¨de une « essence », que cette dernià¨re suggà¨re une « unité » du sport, repérable dans la comparaison historique et dans la diversité des pratiques. Alors il peut bien y avoir plusieurs définitions possibles du sport, mais seulement prévaut une idée du sport en tant qu’aboutissement pratique. Enfin, si l’on ne peut pas vraiment démontrer qu’il peut nous faire vivre plus vieux, au moins permet-il peut-être de vivre“¦ plus jeune ? Car le sport, avant d’être une source de plaisir pour le corps, c’est aussi une satisfaction de l’esprit, un jeu dans lequel s’exprime la liberté authentique. Le sociologue Paul Irlinger a d’ailleurs écrit trà¨s justement que « le sport, c’est ce que font les gens quand ils pensent qu’ils font du sport »“¦ Alors oui, définitivement, le sport est aussi bon“¦ à penser !
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